Dans une volonté d’accroître la confiance et de renforcer l’imputabilité financière, le conseil des commissaires de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier (CSSWL) a adopté à l’unanimité des modifications importantes à sa politique de remboursement des dépenses pour assurer une approche plus transparente et responsable en ce qui concerne l’approbation des dépenses de la présidente ou du président.

En vertu de la politique antérieure, la directrice générale ou le directeur général était responsable d’autoriser les dépenses de la présidente ou du président. Toutefois, pour répondre aux préoccupations exprimées par le passé, et conformément aux meilleures pratiques de gouvernance, cette responsabilité de surveillance relèvera désormais du comité exécutif et de la directrice générale ou du directeur général. Ce changement structurel vise à mettre en place un contrôle plus rigoureux et à faire en sorte que toutes les dépenses cadrent avec les valeurs de la commission scolaire du point de vue de l’imputabilité et de l’intégrité.

« Notre communauté mérite un leadership non seulement transparent, mais aussi profondément engagé envers l’utilisation responsable des ressources », a déclaré James Di Sano, président de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier. « Nous prenons des mesures proactives pour veiller à ce que les fonds publics soient gérés de manière responsable et à ce que notre leadership demeure pleinement imputable auprès des parties prenantes que nous desservons. »

Cette initiative fait suite aux défis auxquels la commission scolaire a été confrontée dans le sillage des dépenses de l’ancien président, ce qui a mis en évidence le besoin d’une gouvernance financière plus robuste. La nouvelle politique reflète un changement fondamental dans l’approche de la commission scolaire envers la surveillance financière, de même qu’un engagement en faveur d’un leadership éthique et d’une gestion responsable des fonds publics.

Voici les éléments clés de la politique mise à jour :

  • Surveillance renforcée : le comité exécutif assume désormais l’entière responsabilité, aux côtés de la directrice générale ou du directeur général, de l’approbation des dépenses de la présidente ou du président, assurant ainsi une imputabilité à plusieurs niveaux. De plus, une résolution sera présentée à la prochaine séance du conseil exigeant que toutes les dépenses des commissaires soient soumises au comité exécutif, une fois autorisées par la présidente ou le président.
  • Engagement envers l’amélioration continue : nous mènerons des examens continus afin de nous adapter aux normes de gouvernance qui évoluent constamment.

« Ces changements sont bien plus qu’une révision de la politique; ils représentent un engagement renouvelé à l’égard d’un leadership éthique et de la responsabilité financière », a précisé James Di Sano. « Nous nous efforçons de veiller à ce que chaque dollar dépensé soit mis au service des élèves, des familles et des communautés qui comptent sur nous. »

La Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier reste déterminée à obtenir le soutien des parties prenantes à l’égard de ces améliorations et accueille favorablement les commentaires alors qu’elle poursuit le renforcement de ses pratiques de gouvernance.

Comptant plus de 2 000 membres du personnel et affichant un taux de diplomation de 87,4 %, la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier est la troisième commission scolaire anglophone en importance au Québec. Son territoire comprend les régions de Laval, des Laurentides et de Lanaudière. Elle offre des services d’éducation préscolaire, d’enseignement primaire et secondaire, d’éducation des adultes et de formation professionnelle à plus de 14 000 élèves répartis dans 36 écoles et 4 centres. Elle offre également un service aux entreprises.

 

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