Le conseil des commissaires de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier (CSSWL) demande au gouvernement du Québec de permettre aux enfants réfugiés ayant une connaissance de l’anglais de fréquenter des écoles de langue anglaise. Une résolution à cette fin a été adoptée à l’unanimité par le conseil et transmise au premier ministre, M. François Legault, et au ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge.

« La Charte de la langue française contient une clause humanitaire qui, lors de situations exceptionnelles, permet aux enfants non admissibles d’être admis dans le réseau scolaire anglophone. Il ne fait aucun doute que cette crise humanitaire constitue une situation exceptionnelle », a déclaré le président de la CSSWL, M. Paolo Galati.

Le gouvernement du Québec a déjà déclaré que la province accueillerait les familles de réfugiés ukrainiens à bras ouverts et de nombreux centres de services scolaires et de commissions scolaires ont annoncé qu’ils étaient disposés à accueillir ces enfants. La CSSWL est prête à accueillir un nombre additionnel d’élèves et à leur offrir un enseignement en français et en anglais, et elle souhaite contribuer à l’éducation des réfugiés ukrainiens.

« Nous demandons au gouvernement de revenir sur sa décision et de permettre aux enfants réfugiés ukrainiens de fréquenter des écoles anglaises. Ces familles ont déjà subi suffisamment de traumatismes. Il serait malheureux de les priver d’une éducation en anglais si elles parlent déjà la langue », a conclu M. Galati.

 

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